Bonjour à tous, ici Otakyun !
Il y a deux semaines, Ruru nous faisait entrer dans l’univers de la dernière production du studio Mappa avec l’excellentissime PUNCHLINE. C’est donc maintenant à mon tour de vous faire part de mon troisième coup de cœur de la saison du printemps 2015 avec l’oeuvre originale du studio Doga Kobo, Plastic Memories !
- Titre Original : プラスティック・メモリーズ
- Titre alternatif : Plamemo
- Nombre d’épisodes : 13
- Saison : Spring 2015
- Genre : Science Fiction – Amour – Amitié
- Studio : Doga Kobo
- Licencié chez : Crunchyroll.fr
- Site officiel
-STAFF-
- Réalisateur : Yoshiyuki Fujiwara
- Original Creator : Naotaka Hayashi
- Original character designer : Okiura
- Character designer : Chiaki Nakajima
- Musique : Masaru Yokoyama
-SEIYUU-
- Isla : Sora Amamiya (Mikatan Narugino de PUNCH LINE, Asseylum Vers Allusia d’Aldnoah.Zero)
- Tsukasa Mizugaki : Yasuaki Takumi (Yuuki Akamatsu de Jinsei, Sakata d’Ongaku Shoujo)
Nous sommes dans un futur proche. Après avoir raté ses examens, Tsukasa Mizugaki, 18 ans, trouve un poste dans la prestigieuse SAI Corporation, grâce aux relations de son père. Cette société est spécialisée dans la production de Giftia, des androïdes très perfectionnés ayant des réactions proches des émotions humaines. Le travail de Tsukasa n’est cependant pas très gratifiant, puisqu’il consiste à récupérer les modèles arrivant en fin de vie.
Pour commencer, la licence Plastic Memories avait réussie à attirer mon attention dès la première lecture de son synopsis qui nous promettait l’utilisation à outrance de bon nombre de paquets de mouchoirs avec la mort quasi annoncée de son héroïne. Quelques mois plus tard, le premier PV n’avait rien arrangé est nous faisait craquer sur la bouille totalement adorable d’Isla, il était donc impossible de ne faire aucun rapprochement avec la série AnoHana qui se ressemblait sur de nombreux points avant le lancement de sa diffusion sur les chaînes de télé nipponnes ainsi que sur la plate-forme de diffusion Crunchyroll en avril 2015.
Je dois avouer que j’étais extrêmement impatient de découvrir ce premier épisode et ma patience avait été purement récompensée puisque celui-ci était absolument parfait avec la présentation de Tsukasa Mizugaki, ce jeune homme de 18 ans qui entre en fonction au SAI Terminal Service n°1, complètement à côté de la plaque, ne sachant pas spécialement ce qu’il devra effectuer comme travail dans cette prestigieuse société. Il était donc très facile de pouvoir s’identifier à ce personnage dès les premiers instants puisque son ignorance était identique à la notre.
Après une rapide mise à niveau sur ce que notre nouvelle recrue devra effectuer comme travaux aux seins de cette entreprise et de la présentation des Giftia (des androïdes perfectionné avec des émotions proches de celles des humains), le voila en route pour sa première mission récupéré un androïde en fin de vie dans sa famille accompagnée de sa nouvelle partenaire, une Giftia du nom d’Isla et de l’une de ses collègues qui lui apprendra comment se déroule une récupération. Personnellement, j’ai trouvé cette scène assez touchante et elle m’a fait pensé à un petit quelques chose dont je vous parlerais un peu plus en détails vers la fin de cet avis.
Les épisodes s’enchaîneront par la suite assez facilement mêlant une certaine mélancolie qui nous plongera dans les derniers instants de certains Giftia et de leur famille ou simplement de quelques moments de tranche de vie entre les collègues de Tsukasa et lui même qui seront surtout utilisés pour nous faire sourire et faire retomber la pression. Cela aurez pu durer jusqu’à la fin de la série, mais plusieurs événements bouleverseront le quotidien de notre duo, nous laissant une impression de tristesse et d’impuissance au fil des minutes qui s’écoulent…
La série n’étant toujours pas terminé à l’heure où j’écris ces quelques lignes et des dizaines de fins sont toujours envisageables au vu des différents questionnement de notre personnage principal qui nous sont suggérées à chaque épisodes, je ne pourrais pas spécialement la deviner puisque j’ai une vision un peu particulière de la série. Comme vous avez pu vous en douter sur certains de mes derniers avis, j’essaie de trouver un sens à la création d’une licence ou simplement plusieurs éléments qui nous amène à ce résultat, une façon de penser et celle-ci m’est venu assez facilement après avoir regardé les premiers épisodes.
Et si nous remplacions les Giftia par des personnes atteinte d’une maladie mortelle et les membres du SAI Terminal Service n°1 comme de simple médecin annonçant la mauvaise nouvelle quelques semaines avant la mort de cette dernière. Quelle serait notre réaction face à celle-ci ? De la colère, une acceptation simple de son destin, la fuite face à la réalité, une foule d’émotions qui se retrouvent dans chacun des retraits de Giftia au cours de la série TV et qui correspondent assez facilement aux différentes phase du deuil. Bien que j’étais assez sceptique par mon interprétation au tout début, quelques scènes comme lors du festival (épisode 08) me paraissait particulièrement plausible puisque j’avais vécu à peu prés la même situation. Je n’irais pas jusqu’à dire que mon raisonnement est juste, mais les différents comportement des protagoniste me semble tout a fait adapté à ce genre de situation, je n’aurais qu’une chose à rajouter : Profitez de l’instant présent et créez-vous de nombreux souvenirs qui seront à jamais gravés dans votre mémoire, comme le font Tsukasa et Isla !
Je ne vous en dirais pas plus puisque cette série joue principalement sur l’effet de surprise ainsi que de l’émotion qui se dégage de certaines scènes ! Je ne peux que vous conseiller fortement de tenter l’expérience si vous n’avez pas encore franchis le pas ou de venir parler de votre interprétation personnelle sur cette série dans les commentaires !
L’OST de l’anime qui nous intéresse aujourd’hui a été confié à Masaru Yokoyama, un jeune compositeur que nous connaissons pour son travail sur des animes comme Arakawa Under the Bridge, Acchi Kocchi ou plus récemment Shigatsu wa Kimi no Uso ! Je dois vous avouer que je n’avais pas spécialement de crainte après ses derniers travaux et des thèmes comme Again and Again et Departing Tears me le confirmeront puisqu’ils ont réussi à me provoquer un torrent d’émotion à chaque écoute !
L’intro theme quant à lui est signée Eri Sasaki que vous connaissez surement pour son interprétation de la musique d’introduction du jeu Yuugen Romantica qui m’avait fait une très bonne impression de part son côté très punchy et lorsque j’avais appris la participation de cette chanteuse, j’étais très curieux de voir ce qu’allait donner cet opening. Du nom de Ring of Fortune, la musique nous transporte facilement dans l’univers de la série, celle-ci débute sur un air mélancolique et se termine sur des tons beaucoup plus joyeux et s’accorde à la perfection avec le thème principal de la série.
L’outro theme du nom de Asayake no Starmine est interprété par Asami Imai une seiyû (Chihaya Kisaragi – The Idolm@ster, Makise Kurisu – Steins;gate) /chanteuse (Senran Kagura – Ending, Nyan Koi – Ending) que vous connaissez surement grâce à ses nombreux travaux. Je n’ai pas grand chose à rajouter puisque cette musique est absolument parfaite pour conclure chaque épisodes !
- Opening : Ring of Fortune by Eri Sasaki
- Ending : Asayake no Starmine by Asami Imai
Plastic Memories est avant tout une œuvre originale créé par Naotaka Hayashi et Okiura (character designer original). La licence fut déclinée par la suite en manga dès le 26 avril 2015 sous le nom de Plastic Memories – Say to Good-bye, nous faisant découvrir l’arrivée de Michiru Kinushima au SAI terminal service N°1, ainsi que sa rencontre avec son partenaire Zack ! Comptant un tome à son actif, il est en cours de publication dans le Dengeki G’s Comic. Comme vous pouvez vous en douter, le manga n’est pas encore prévue pour sortir dans nos vertes contrée.
En plus de sa sortie en manga, la licence Plastic Memories occupe la place des couvertures de magazines nippons depuis maintenant quelques mois, celle-ci a donc encore de beaux jours devant elle !
En conclusion, Plastic Memories est une série qui arrivera à vous faire tirer quelques larmes à cause de son scénario et vous poussera à regarder l’épisode suivant sans grande difficulté grâce à une foule de personnages auquel vous pourrez facilement vous identifier ! L’animation y est vraiment très correcte et l’OST correspond à la perfection à l’ambiance générale du scénario. Vous l’aurez compris, il s’agit d’un Otakyun aproved à 100% !
3 commentaires
J’ai suivi les 8 premiers épisodes et je partage l’avis de Otakyun.
Cette série est une longue réflexion sur la séparation et la perte d’un être cher.
Dans fiche, même si je m’en douté un peut, vous avez oublié de marquer sponsorisé par klynex.. Sinon je conseille cette animé, juste magnifique et cette fin.. Bref des mots ne peuvent pas l’expliquer. Merci a vous pour avoir présenter cette animé :)
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