Critique Jeu vidéo : Mirror’s Edge

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MIRROR’S EDGE

Mirror’s Edge est un titre développé par DICE, des petits suédois plutôt habitués à nous pondre des FPS multijoueurs de bon acabit (Les Battlefields pour ne citer qu’eux). Il commence à être légèrement vieux, sorti sur PS3, Xbox 360 et PC, il aura en effet deux ans au mois de Novembre.

Ce jeu n’appartient pas à un genre particulier, c’est un mix entre un FPS et un jeu de plate-forme. On pourrait dire que c’est la première simulation de Parkour (mais si les cons qui jouent à se tuer en sautant partout en milieu urbain) attention ici vous ne ferez pas de petits sauts de cabri !

  • Scénario : Dans une ville où les flux d’informations sont sous haute surveillance, où le crime n’est plus qu’un lointain souvenir (ça a l’air chouette comme ça tiens) et où des gens ont abandonnés leurs libertés pour mener une vie tranquille, certaines personnes ont choisis de vivre différemment.

Pour communiquer discrètement, ils font à des coursiers, les Messagers.  Mais dans cette cité parfaite, un meurtre a été commis… un messager aperçu en train de fuir … Vous êtes Faith et maintenant, c’est vous qui êtes traqué.

Bon ok, je l’avoue, le pitch n’a absolument rien d’original, c’est de l’ultra classique mais somme toute efficace et  suffisant pour motiver le joueur à progresser.

Car la force de Mirror’s Edge n’est pas à chercher dans sa narration qui reste très légère malgré le fait qu’elle soit ponctuée par des cinématiques de qualité tout en dessin.

Abordons maintenant l’un des oints forts du jeu, le gameplay. Il sera assez difficile pour certains de maitriser la jouabilité et ainsi de d’évoluer tel un YAMAKASI au milieu de l’immense (a première vue) terrain de jeu qui s’offre à eux. Pas pour moi car je roxx bien sur mais y a des noobs donc il faut penser à eux aussi ;)

Les contrôles sont simples : Une touche pour les mouvements ascendants (saut, course courte contre les murs), une pour les descendants (s’accroupir, glisser) … et c’est tout pour la partie principale du titre mais sera suffisant pour profiter d’un level-design frôlant la perfection.

Alors bien sur, certains diront « c’est bidon … ça doit être easy way ». Sauf qu’il est très facile de louper un saut, une prise qui vous renverront indubitablement  au checkpoint précédent avec en prime un magnifique bruit d’os fracturé lorsque vous toucherez lamentablement le sol. Attention ceci est voulu et n’est pas un défaut de game-design.

Le jeu possède également une partie combat qui est obligatoire mais tellement anecdotique … En général ça se résume à : Coup de pied glissé/sauté puis désarmement et hop on tire dans tout ce qui est auréolé de rouge (cette aura est là pour mettre en évidence les ennemis non évitable). Ces phases ne sont pas ce qui vous prendra le plus de temps sauf si vous êtes particulièrement manchot !

N’ayez pas le vertige^^

L’ambiance n’est pas en reste, le parti pris esthétique avec ces couleurs aussi unis que les faces d’un rubics cube, saturé à la limite de faire exploser votre téléviseur s’il est mal réglé (pour les possesseurs de Plasma, accrochez vous pour les réglages et évitez de maxer le contraste). Une fois plongé dans le jeu et l’action, c’est magnifique.

Les textures sont propres et l’aliasing peu présent, ce qui est remarquable pour un jeu de 2008 ! Les mouvements de caméra suivent ceux de la tête de Faith et rajoutent une dose d’immersion supplémentaire.

Et pour vous accompagner dans ce monde de  vert, bleu, rouge, orange et blanc, une bande son que j’ai trouvé absolument magistrale. Discrète lors de l’exploration, rythmée lors des scènes d’actions. La musique joue son rôle parfaitement.

Rajoutez à cela un thème chanté sublime et vous avez l’OST (presque) parfaite.

Je vais arrêter là l’éloge de ce titre pour aborder son gros point faible … la durée de vie.

Pour être clair, le jeu se finit en 5h grand max lors de la première partie.

L’absence du mode difficile dès le départ est quelque chose qui m’insupporte, mais puisque près de 80% des joueurs ne finissent pas leurs jeux …  et ça rajoute de la replay value pour les motivés (pas mon cas personnellement, trop de jeu à jouer à côté.). Il y a bien les contre-la-montre mais mis à part les kikoolol farmer de trophées useless ça n’intéressera pas grand monde.

Voilà c’est tout pour cette critique de Mirror Edge que j’ai essayé de rendre moins «scolaire » que celle de Demon’s Soul.

Article fait par Linnoa.

About Author

Créatrice de MoePop (2005). Directrice du projet MOEKKO PROJECT (2015).

9 commentaires

  1. Je suis pas d’accord sur les contre la montre, parcours et trophées… ça ajoute de la replay value, faire des trucs spécifiques etc… ça fait aller un peu plus en profondeur du jeu et en principe ça correspond à un 100% du jeu.

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  3. Question de point de vue. Les trophées n’ont absolument aucun intérêt à mes yeux.
    Le contre-la-montre et les parcours en auraient s’ils faisaient gagner qqch autre que des succès/trophées ne servant qu’à flatter l’égo ^^

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  5. Bah c’est un mode en plus de l’histoire ou il faut aller vite. C’est comme tout autre mode, survival dans un jeu de baston, multijoueur pour un FPS par exemple, quête annexe d’un rpg ou que sais-je.

    Dans le mode parcours avant d’aller vite, faut chercher les raccourcis ! Les trophées c’est pas ce qui compte, c’est ce qu’ils te font faire. Un parfait contre exemple c’est FFXIII, ce que les trophées font faire c’est pas interessant, c’est farmer à mort.

    Ceux de Yakuza 3 en contrepartie, te forcent à découvrir les mini quetes, les missions annexes et toutes lse autres activités. Ce qui fait que ce jeu j’y ai joué plus de 100H…

    Donc bon chacun est libre mais faut pas se plaindre sur la durée de vie d’un jeu si on se contente de le faire en ligne droite sans voir les à cotés juste parce qu’ils sont liés aux trophées/succès.

  6. Ce je m’a plu avant tout pour son background, original et sublime, et pour son propos, engagé : dénonciation des sociétés modernes hypersécuritaires. ;)

    Le gameplay est très orienté Die and retry, ce qui peut en frustrer certains, mais qui donne aussi un certain charme retro a ce Mirror’s Edge.

  7. Test très sympa, même si j’ai pas du tout accroché au jeu. Le concept est assez original, mais je sais pas, j’ai pas accroché… :p

  8. RAAAAAAAAAh J’ai envie d’y rejouer maintenant ! J’avais vraiment aimé le principe, le level design, les commandes intuitives, mais quelle déception sur la durée de vie…

  9. @ Tof :

    Ne pas accrocher, pour ce Mirror’s Edge, est un comble… t’aurais peut être du mettre de la magnésie sur ton paddle. :p