[Anime] Mayoiga – The Lost Village

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Bonjour à tous, ici Otakyun !

Voilà déjà maintenant quelques mois que je n’avais pas discuté avec vous d’un anime qui me tenait à cœur, nous allons donc rattraper ce retard avec la dernière création du studio Diomedea, Mayoiga – The Lost Village disponible sur Crunchyroll.fr !

Pas de spoilers sur cet article.

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Bannière - Fiche - [Anime] Mayoiga ~ The Lost Village - Ruru-Berryz MoePop

-STAFF-

  • Réalisateur : Mizushima Tsutomu
  • Scénario : Shinsuki Oonishi & Keigo Koyanagi
  • Character designer : Naomi Ide
  • Musique : Yokoyama Masaru

Bannière - Résumé - [Anime] Mayoiga ~ The Lost Village - Ruru-Berryz MoePop

Ils sont trente garçons et filles à avoir pris place dans un bus en direction de Nanaki. On raconte que ce lieu loin de tout est le point de départ idéal pour changer de vie et tout reprendre à zéro. Chacun des passagers est motivé par une histoire personnelle, mais une étrange atmosphère plane sur ce village qui renferme un lourd secret…

Bannière - Avis - [Anime] Mayoiga ~ The Lost Village - Ruru-Berryz MoePop

Mayoiga – The Lost Village est un anime que je n’attendais pas spécialement lors de cette saison. Malgré cela, le synopsis avait quand même réussi à piquer ma curiosité mais comme toute histoire originale, on peut s’attendre à deux sons de cloche, soit celui d’un pur chef-d’œuvre soit un gros étron tant par son scénario que ses personnages qui nous insupportent au plus haut point dès les premières minutes de la diffusion.

Mais le studio Diomedea a réussi à nous mettre en confiance avec ce premier épisode en y insufflant une ambiance oppressante lors d’un voyage en bus de vingt-huit jeunes personnes qui se rendent dans un village du nom de Nanakimura. Chansons et jeux morbides, un cauchemar qui semble bien trop réel… Tout y est présent pour que le spectateur soit mis mal à l’aise dès les premières minutes.

Selon moi, la scène du bus lors du pilote est assez forte en symbolique, puisque le groupe voyage de nuit dans le noir le plus total sans aucune vue sur le paysage extérieur comme si le réalisateur avait voulu représenter la tourmente et l’indécision qu’ils sont en train de vivre et les phares du bus qui éclairent la route sont la représentation de l’espoir qu’ils portent en cette nouvelle vie. Puisque oui, le but principal de ce groupe est de tout abandonner pour débuter une toute nouvelle vie en totale autarcie dans un village perdu dans les montagnes qui n’est cartographié sur aucune carte.

Malgré le nombre impressionnant de personnes présentées, seules quelques-unes seront mises en premier plan et auront droit à un véritable développement scénaristique. Le seul point faible que je pourrais reprocher aux différents personnages serait qu’ils sont pour la plupart beaucoup trop clichés, nous pouvons donc compter sur la tsundere, la yandere, la fan d’airsoft, le Chuunibyou, le personnage ultra-sexualisé et bien d’autres !

Bien que ces personnes devront apprendre à vivre ensemble, nous découvrirons très rapidement que la plupart d’entre eux ne sont pas là pour faire ami-ami et on nous dévoile assez rapidement leur véritable caractère, « violent », « manipulateur » ou encore « totalement naïf ».

Mais l’histoire débutera réellement au moment où ils feront leurs premiers pas dans le village qui se trouve être totalement désert où une psychose générale va commencer à s’installer petit à petit dans l’esprit de ces nouveaux habitants avec des traces de pas, des bruits/hurlements provenant de la forêt ou encore des disparitions.

Ce village qu’ils pensaient n’être un petit coin de paradis, une sorte de seconde chance pour tous ces enfants / jeunes adultes que la vie n’avait pas gâtés se trouve être un véritable mirage où ils devront apprendre à maîtriser leurs propres peurs qu’ils avaient réussi à enfouir au plus profond d’eux-même, puisque à Nanakimura, leur peur se matérialisera pour ensuite les traquer et c’est ce qui fait la force de cette œuvre. Nous assistons au fil des épisodes à un combat où ils devront surpasser leurs craintes envers la vie pour pouvoir devenir plus fort.

Je ne divulguerais donc pas plus le scénario de cet animé dans cet avis, puisque à l’heure où j’écris ces quelques lignes, la plupart des zones d’ombre commencent à avoir droit à leurs propres réponses à partir de l’épisode 9 et 10 ! Certains retournements scénaristiques sont assez intéressants et j’ai même une petite idée sur le final de la série.

Bien que l’OST joue grandement sur l’ambiance de l’oeuvre dans son entièreté, les doubleurs ont eux aussi fait un gros effort puisque certains doublent jusqu’à deux personnages, ce n’est pas un fait rare, mais c’est assez marrant de voir deux personnages doublés par la même personne se parler entre elles (La liste des doubleurs ainsi que de leurs personnages est disponible juste en dessous !).

  1. Taku Yashiro double Hayato
  2. Kaoru Sakura double Koharun
  3. Yuuka Aisaka double Masaki
  4. Koudai Sakai double Mitsumune & Tokimune
  5. Shinya Takahashi double Dahara & Toshi Boy
  6. Tarusuke Shingaki double Dozaemon & Toriyasu
  7. Atsushi Abe double Hyouketsu no Judgness
  8. Kousuke Miyoshi double Jack
  9. Shun Horie double Jigoku no Gouka
  10. Hiromi Igarashi double Lion
  11. Ai Kakuma double Love-pon
  12. Ayaka Shimizu double MaiMai
  13. Junji Majima double Manbe & Yottsun
  14. Yoshiaki Hasegawa double Yura Mikage
  15. Konomi Tada double Nanko & Yuune
  16. Sayaka Nakaya double Narna
  17. Sakura Nakamura double Nettaiya
  18. Eri Inagawa double Nyanta
  19. Lynn double Soy Latte & Pii-tan
  20. Shiori Sugiura double Puuko
  21. Tatsuhisa Suzuki double Valkana
  22. Kouhei Amasaki double Wanko
  23. Kazuki Narumi double Yamauchi
  24. Kaede Yuasa double Yuuna
  25. Sayaka Senbongi double Yuuno

Du côté de l’animation, je n’ai pas grand-chose à y redire, le studio a fait du bon boulot et les différentes scènes de confrontations, ainsi que celles de psychose sont assez bien animées et arrive sans grandes difficultés à nous faire pousser un petit soupir de dégoût ainsi qu’une certaine empathie envers les différents protagonistes.

Côté chara-design, vous reconnaîtrez surement les traits de Naomi Ide que nous connaissons pour ses divers travaux au sein du studio Diomedea sur des œuvres comme Akuma no Riddle ou encore Kantai Collection ~KanColle~. Les ressemblances se font surtout ressentir au niveau du visage, les mentons pointus, la forme des yeux, l’emplacement des cils, etc.

 ↑ De gauche à droite : Kantai Collection ~KanColle~ The Animation, Mayoiga & Akuma no Riddle ↑

Mayoiga – The Lost Village est une petite série assez plaisante à regarder qui nous emmènera au travers de la folie humaine où les différents protagonistes devront combattre avec force leurs différentes peurs pour en ressortir grandis. Il faudra bien entendu attendre la fin de l’animé pour pouvoir la juger correctement, mais n’hésitez pas à foncer dessus pour vous faire votre propre avis sur celui-ci !

Regardez vous Mayoiga - The Lost Village ?

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Bien que l’histoire de Mayoiga – The lost village se déroule dans un lieu fictif (où bien que celui-ci ne se dévoile uniquement aux personnes ayant décidé d’abandonner leur vie actuelle), le premier épisode de la série nous donne quelques indications sur la probable localisation du village de Nanaki comme nous le prouve ses différentes photographies de fans japonais.

La zone de parking d’Hatsukari sur la Chuo Express à Ōtsuki, Yamanashi Prefecture

Michi no eki Dōshi (道の駅どうし), une aire de repos.

Tsubaki Bridge

Bannière - OST - [Anime] Mayoiga ~ The Lost Village - Ruru-Berryz MoePop

Nous allons commencé tout d’abord avec l’intro theme du nom de 『Gensou Drive』 que je trouve très punchy dans son ensemble et qui pourrait très facilement dénoter avec le côté assez lent et glauque de l’oeuvre de Diomedea, mais la voix de Ami Wajima rend le tout très agréable et arrive à nous plonger très rapidement dans le cauchemar du village de Nanaki.

L’outro theme du nom de 『Ketsuro』 est quant à lui à l’image de la série, très lent et mélancolique, je ne pourrais dire pourquoi mais j’ai à chaque fois un petit pincement au cœur en l’écoutant, surement à cause du timbre de voix si particulier de la chanteuse Rina Katahira.

L’OST quant à lui a été composé par Yokoyama Masaru, un compositeur que nous connaissons déjà pour son travail sur des séries très émotionnelles comme Plastic Memories, Shigatsu wa Kimi no Uso ou encore Kokoro ga Sakebitagatterunda ! Je dois vous avouer que je n’avais pas spécialement de crainte après ses dernières compositions et les nombreux thèmes que nous pouvons entendre tout au long de l’œuvre me le confirmeront puisqu’ils réussissent sans grandes difficultés à inclure une aura très spéciale avec un soupçon de tristesse dans chacune d’entre-elles.

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Il est à noter qu’une adaptation en manga illustré par Subaru Fuji (Dobutsu ga Oisha-san!?) est également en cours de publication depuis le 8 avril 2016 sous le nom de 『Mayoiga: Tsumi to Batsu』 sur l’application MangaOne qui est uniquement disponible au Japon.

Une version reliée est également prévue pour sortir dès le 10 juin 2016 aux éditions Ura Shonen Sunday Comics.

Non disponible en version française.
Manga VO disponible sur CDJapan.

[Anime] Mayoiga, The Lost Village - Book - Ruru-Berryz MoePop

Mayoiga - The Lost Village

75%
75%
Bon

En conclusion, Mayoiga - The Lost Village est pour moi l'une de mes plus grosses surprises de la saison de part son ambiance oppressante où nous suivrons le combat de vingt-huit jeunes personnes qui devront apprendre à combattre leur peur dans un village abandonné.

L'OST et le character-design sont excellents malgré un petit air de déjà vu sur les différents personnages. Je ne peux que vous le conseiller si vous appréciez les animes du genre puisqu'il est disponible gratuitement sur Crunchyroll.fr

  • 7.5
  • User Ratings (5 Votes)
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About Author

Rédacteur et serviteur depuis 2013. Passionné par l'univers Otaku, je suis un fan hardcore des oeuvres de Kanzaki Hiro. J'apporte mon aide au quotidien dans les aventures de la team berryz.

2 commentaires

  1. Personnellement, j’ai trouvé aux premiers abords que cet anime avait un concept prometteur, car il me rappelait en un sens Higurashi no naku koro ni, mais dès l’épisode 3 j’ai vite remarqué que ça n’allais être rien en comparaison de ce chef d’œuvre qu’est Higurashi.
    Tout d’abord, selon moi un des problèmes majeur de cet anime c’est le nombre de personnages, il y en a trop et on sent qu’il y a une volonté de les mettre en avant avec les endings par exemple qui change de visuel a chaque fois pour mettre un nouveau personnage en avant. Mais le fait d’en avoir autant ruine le développement de tout le cast, car le format de l’anime (12 épisodes) ne permet pas d’approfondir tout le potentiel qu’il y avait. Donc au final on à des portraits de personnages qui paraissent intéressant mais au final ce n’est que du vide.
    Ensuite pour parler du coté « horrifique » je n’ai ressenti de la peur à aucun moment durant la totalité des épisodes et ai même ris à cause des monstres ridicule fait dans une CGI ignoble.
    Les ost ne m’ont pas marqué dans l’ensemble excepté l’opening qui était plutôt cool il faut l’admettre.
    Pour finir, je suis vraiment déçu pour la première fois par Diomedea qui m’avais surpris entre autre avec Gigitsune, Shinryaku! Ika Musume ou encore Handa-Kun plus récemment que j’avais beaucoup aimé (même si ils ont aussi fait des truc qui m’apparaisse comme médiocre tel Kuusen Madoushi ou encore Astarotte no Omocha).
    Mayoiga est surement avec Big Order l’anime qui m’a le plus déçu de l’année.

    • Comme j’ai pu le dire dans mon avis sur Mayoiga, j’avais trouvé le concept très intéressant dès les premiers épisodes, puisqu’il allait nous faire rentrer dans un univers se concentrant sur les peurs psychologiques des différents protagonistes.

      Bien que la tonne de personnages ne m’avait pas spécialement gêné aux premiers abords, je dirais que j’ai été quelques peu déçu sur le final puisque certains sont carrément passés à la trappe…

      Je ne te contredirais pas sur l’OST/Musique de cet anime, puisque je l’ai déjà oublié… Ainsi que la CGI qui était clairement dégueulasse par moment.

      Même si l’anime ne restera à jamais gravé dans les annales, il faut quand même noter qu’il s’agit de l’une des premières oeuvres originale du studio ! Rien que pour ça et le message qui se véhicule à la fin (même si il est très cucul, je peux te l’accorder), je ne peux que les féliciter !