[Ghibli] Mes voisins les Yamada.

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Je devais le faire depuis quelques temps, voici mon second article sur les films du studio Ghibli, après Princesse Mononoke, Mes voisins les Yamada fut un de mes gros coups de cœur dans les années 2000 ! Son style frais et léger, simple, m’a tout de suite conquise, malgré le flop que le film à fait à l’époque suite aux dernières sorties comme Le tombeau des lucioles, Kiki ou encore Totoro.

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C’est une de mes premières VHS, que j’ai toujours dans ma collection, je l’ai récemment repris en Blu-Ray et je ne me lasse toujours pas de cette petite comédie sur l’histoire de la vie version famille japonaise moyenne, qui finalement, ressemble à celle de toutes les familles.

   Mes voisins les Yamada
Hōhokekyo Tonari no Yamada-kun

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Film d’animation réalisé par Ideo Takahata et le studio Ghibli en 1999 (cela ne nous rajeunit pas), le film devait être réalisé à l’aquarelle, cependant ceci semblait très difficile à produire, la peinture sur cellulos a été remplacé par le coloriage informatique, c’est le premier Ghibli à avoir  été réalisé ainsi. « Pourquoi surcharger ?, dit Takahata, chacun peut imaginer puisque le film renvoie le spectateur à son quotidien. »

Voici le trailer en VO, mais je vous avouerais que je ne l’ai jamais regardé ainsi (bouh, c’est mal la VF), mais comme toutes les choses découverte à l’époque en version française (Mononoke, Chihiro) j’ai vraiment du mal à me faire aux voix japonaises.


Le bœuf Strogogonogaff.
De quoi ça parle ?

De la vie de tout les jours, de la vie en général, mes voisins les Yamada ne se déroulent pas sous forme de « film » mais plutôt sous forme de sketch humoristique. Nous suivrons la vie de Takahashi, un père de famille, salaryman, un poil bougon. De sa femme, Matsuko, un peu fainéante et vite déprimée par les taches ménagères. Leurs enfants, Noboru qui déteste travailler et Nonoko, adorable petit fille espiègle. Et enfin Shige, la grand mère classique qui commente tout tout le temps.

Isao Takahata, l’auteur du dramatique et envoûtant Tombeau des lucioles, pose avec Mes voisins les Yamada un regard poétique, drôle et sensible, mêlé de sagesse sur la famille nippone.

Je n’y avais pas prêté attention à l’époque, mais aujourd’hui, j’ai pu constater que le film regorge de références à la culture japonaise, entre traditions, comme pour le jour de l’an,  et légende, comme avec, par exemple, la naissance de Noboru et Nonoko qui fait note au conte Momotarô et Kaguya-Hime (Taketori Monogatari) qui nard le fait que les garçons naissent dans les pêches et les filles, dans un bambou.

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A savoir :

Mes voisins les Yamada est, à la base, un manga de type 4koma de  Hisaishi Ishii, parue entre 1991 et 1997 dans le journal Asahi Shimbun, puis chez nous, aux éditions Delcourt (2009).

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Suite au film, Nonoko, la petite fille, à eu sa série télévisé, « Nono chan« , la série à même vu le jour sur nos écrans, canal J le diffusait en 2002, bien sympa à suivre.

Un film que je recommande vivement si vous ne le connaissez pas. Son style vous rebutera surement aujourd’hui, mais un peu de douceur dans ce monde, qui de nos jours recherche le visuellement parfaite, ne peut pas faire de mal.

Connaissez vous ce film ? Qu’en pensez vous ?

A bientôt !

« Tourne-toi vers moi, solitaire aussi dans le soir d’automne. »

About Author

Créatrice de MoePop (2005). Directrice du projet MOEKKO PROJECT (2015).

3 commentaires

  1. A l’epoque, j’avais pas reussi a accrocher dessus. Le concept comic strip adapté en film m’avait pas mal perturbé. Faudrait que je le remate aujourd’hui…

  2. Je l’ai toujours trouvé génial perso, encore plus aujourd’hui avec les connaissances que j’ignorais il y a plus de 10 ans.

  3. Je ne l’ai jamais regardé, on m’avait dit qu’il n’était pas terrible, faudra que je vois pour le chopper et me faire un propre avis un de ces quatre.