Zone Of the Enders 2 : The 2nd Runner

Pour ceux qui ne le connaissent pas, vous allez découvrir le jeu de Mecha ultime. Le jeu qui 7 ans après sa sortie, me fait encore frissonner rien qu’en le mettant dans ma console.

Zone Of the Enders 2 : The 2nd Runner

Dans l’équipe, 2 monstres sacrés : Hideo Kojima (Dieu.) en tant que producteur et Shuyo Murata, directeur, game designer et scénariste.

Si je ne vous ai pas parlés du premier opus, c’est tout à fait volontaire. Bien que possédant de nombreuses qualités et étant un must have à mon goût, il ne vous laissera pas un souvenir impérissable car souffrant d’un héros sans réel charisme et d’une certaine répétitivité et pas forcément nécessaire pour la compréhension.

Nous sommes au XXIIème siècle, Mars est à présent une colonie de la Terre et Jupiter est devenu le nouvel objet de convoitise des humains. Dingo Egret (craignos le nom, le pauvre). Après avoir quitté l’armée impériale de Bahram dont il était l’un des leaders naturels, Dingo comptait couler des jours agréables, à défaut de paisibles, en tant que mineur sur l’un des multiples satellites de Jupiter. Croyant découvrir un gisement exceptionnel de Metatron dans une zone de glaciers, l’impulsif ex-soldat tombe finalement nez-à-nez avec un robot de légende, l’Orbital Frame Jehuty. Sa surprise est de courte durée, puisque l’armée de Mars a déjà dépêché un bataillon pour s’emparer du Frame. Mais l’IA du Jehuty : ADA, sera là pour l’aider.

Le mecha le plus stylé de l’univers, si si, je vous le dis.

Si Okami est le jeu le plus poétique de la PS2 (bon ok y a ICO aussi), ZoE 2 est le plus spectaculaire et dynamique jeu de la génération. Une tuerie. A tous moment, vos yeux seront éblouis devant un spectacle ahurissant. L’impression de jouer à un animé de Mechas est là. Ce jeu vous décollera la rétine, c’est pour moi, la quintessence du cel-shadding.

L’action est vive et sera pour le spectateur, souvent incompréhensible. Mais pour le pilote, il en est tout autre, strafe, montée, descente, dash, tout se fera naturellement. Au final, les combats se révèleront orgasmique, le Jehuty donnera l’impression de danser aux milieux des particules volant en tout sens, des lasers traversant l’écran, des explosions sublime.

Cependant, tous ses effets merveilleux auront deux défauts :

• Pousser la PS2 dans ces derniers retranchements qui accusera de petits ralentissements lors des scènes les plus chargés.
• Pas de Mode 60hz sur la version PAL … certains ne voient pas la différence, mais quand on a testé le 60hz, votre vie change.

Le gameplay, que dis-je, cette extase, ceux qui ont joués à ce jeu comprendront et approuveront. Jehuty possède 5 techniques de bases : l’accélération (dash), une arme à distance, une épée, un laser pouvant toucher une multitude de cibles et une boule d’énergie concentré façon Genkidama (ou Freeze vs Planète Vegeta). Vous pourrez bien sur, vous protéger des attaques ennemis en vous mettant en garde avec la touche R1  ou encore les attrapez et les jetez contres vos adversaires ou le décor.

L’Orbital Frame, évoluera au fur et à mesure de vos victoires et gagnera de nouvelles compétences au fil du jeu. C’est une douzaine d’armes/techniques supplémentaire que vous découvrirez.

La progression se révèlera linéaire mais peuplé de moments plus épiques les uns que les autres. Affronter une flotte complète de vaisseaux  avec un fucking laser qui met juste 3 heures à se charger ou des boss gigantesques, ces affrontements nécessiteront un minimum de réflexion.  Foncer dans le tas se révèlant rarement bénéfiques.

Les missions que vous devrez effectuer ne se ressembleront pas, escorte, destruction, infiltration tout y est. Certains arriveront quand même peut-être à éprouver de la lassitude mais ils seront peu nombreux.

Bien que le jeu soit assez court, un peu moins de 8heures pour le solo, vous y reviendrez.  Que ce soit pour l’action « bandante » ou le Mecha/Chara Design.

Quelques un de vos Amis/Ennemis

Vous sentirez la Kojima touch dans les cut-scenes, que ce soit avec le « codec » du Jehuty ou pendant les cinématiques assez nombreuses mais tellement belles.

Le mot de la fin :

Bon ok, je suis peut-être un peu trop enthousiaste à la rédaction de cet article. Mais ce jeu, ce monument, fait partie de ces titres qui resteront à jamais gravés dans ma mémoire.Bien sur il a des défauts : des petits problèmes de caméra, des décors un peu vides, un doublage US que l’on aurait aimé ne pas subir au profit de voix JAP qui seraient bien plus appropriées à un jeu de mecha.

Mais toutes ces petites lacunes, on ni fait pas attention, l’action est tellement « bandante », les persos charismatiques et le chara/mech-design de toute beauté. On retrouve l’influence et le style de Konami Japan qui avait déjà fait des miracles dans  les MGS 1 et 2.

Allez, bon jeu ;)

Ah au fait, lui, c’est Anubis, et il est méchant.

Article écrit par Linnoa.